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Illumi – un délice pour les yeux!

C’était soir de première mardi pour Illumi – Féérie de lumières, en bordure de l’autoroute 15 à Laval. Une première glaciale, en ce début d’hiver trop hâtif, mais qui valait amplement le déplacement parce que ce parcours extérieur où l’on peut admirer quantité de structures lumineuses impressionnantes tient ses promesses et nous en met plein la vue.

Texte et photos: Daniel Daignault

Premier constat : les huit mondes qui nous sont présentés, qui comptent en tout plus de dix millions de lumières, valent vraiment le détour. La Savane multicolore, Les Pôles à l’infini, La Grande Place du Carrousel, Le Boulevard en folie, Feliz Navidad, Les Lanternes magiques, Rêver l’Étoile et Le Village du père Noël, les huit mondes en question, captivent autant les enfants que les plus vieux. On parle ici du plus grand parcours multimédia son et lumière au monde, une création de Cavalia, l’œuvre de Normand Latourelle.

« On a vécu quelques épreuves, mais on a réussi à surmonter tout ça. Évidemment, il y a eu de la neige, mais on a pelleté, et nous étions prêts à ouvrir, nous a confié M. Latourelle. C’est un événement hivernal, on savait évidemment que l’hiver s’en venait, et on règle les pépins les uns après les autres, et on avance. Par contre, quand on fait le parcours, on voit que les gens sont ébahis, qu’ils sont heureux et qu’ils ont les yeux brillants. On a poussé à la fois l’imaginaire et la technologie pas mal fort. Le mariage des deux fait en sorte que c’est féérique. »

Le mot féérique n’est pas trop fort, on a du plaisir à parcourir les différents mondes, à admirer les structures lumineuses, et bien sûr à prendre des photos.

« Il n’existe rien de semblable dans le monde, dit-il avec fierté. L’origine de ça est les lanternes chinoises, et on est parti de ça pour pousser beaucoup plus loin dans l’imaginaire. Par exemple, quand on se promène en Afrique, on a des éléphants jaunes et des arbres roses, ce qui n’existe pas en Afrique. Et quand on rentre dans les pôles, avec les pingouins, les igloos, les ours polaires, les visiteurs sont charmés. Les enfants aiment beaucoup, mais j’ai aussi vu des adultes devenir enfants, j’en ai vu à quatre pattes dans les igloos faire des photos. J’avais prévu un parcours qui dure une heure et demie, mais on a réalisé que les gens restent deux, trois heures, parce que le parcours est accompagné d’un marché et d’une place gourmande, ce qui fait que les visiteurs demeurent plus longtemps sur le site. Il y a une trentaine de marchands et de restaurateurs qui vendent de la nourriture, c’est une expérience globale » ajoutait Normand, visiblement enchanté de voir les réactions du public.

On ne bâtit pas une telle attraction extérieure sans avoir à faire face à quelques difficultés, et la pluie de la semaine dernière et les vents violents ont bien sûr entraîné un lot de problèmes à l’équipe d’Illumi. « On a eu des pertes majeures, on a eu trente, quarante pour cent d’objets qui ont été détruits et que l’on a reconstruits pour la plupart. Aujourd’hui, je dirais qu’on est à quatre-vingts pour cent du matériel original qui fonctionne. »

Normand Latourelle et Raoul Duguay.

Fait à noter, le conte Rêver L’Enfant a été coécrit par Raoul Duguay et Normand Latourelle. « Ça dure dix minutes et il y a des comédiens sur place qui font toutes les voix, et c’est intéressant parce qu’il y a une activité entre la bande animée qui est projetée et les comédiens qui sont présents », précisait Normand.

Petit conseil : habillez-vous chaudement lors de votre visite à Illumi, parce que le vent et le froid peuvent rendre votre expérience un peu moins agréable. Illumi est présenté jusqu’au 5 janvier. Pour toutes les informations, consultez le site www.illumi.com